Assemblée Générale annuelle du GEG

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LE GEG renforce son positionnement « de la fourche à la fourchette »…

Le GEG a tenu son Assemblée Générale plénière le 7 juillet dernier à la Sauve Majeure…

 

Malgré un temps caniculaire les adhérents, pour la plupart libérés des foins, étaient venus nombreux participer aux travaux de ce rendez-vous annuel.

Et il y avait « du grain à moudre » !

Dans un contexte particulièrement difficile pour la filière viande (baisse de la consommation, pression des mouvements anti-viande, maltraitance des animaux en abattoir…) le GEG affiche une activité 2016 en très légère progression de +2% (pour un chiffre d’affaires agrégé du groupe de 10.93 M€) avec un résultat une nouvelle fois excédentaire. « Une performance au regard des résultats de la coopération viande en Aquitaine… »

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Mais avant tout, cette Assemblée Générale aura permis d’annoncer la concrétisation des projets phares du GEG.

Tout d’abord l’ouverture depuis 3 jours de la Nouvelle Boucherie de l’Entre Deux Mers à CREON qui a pris le relais de la petite boucherie de Daignac « qui a baissé le rideau le 1er juillet dernier après 15 années de bons et loyaux services… ». Un projet qui s’est concrétisé très vite, en moins d’un an, pour un investissement total de 780 K€ « qui permet de proposer à la clientèle de l’Entre Deux Mers  des viandes de proximité de très haute qualité, dans une logique de commerce équitable permettant d’apporter de la valeur ajouté aux producteurs et de pérenniser l’élevage sur notre territoire… »

Et puis c’était sans doute l’annonce la plus attendue : « le démarrage des travaux de construction de l’abattoir de proximité de Bègles »

« En effet, à la fin du 1er semestre 2018 l’outil d’abattage tant attendu ouvrira bel et bien ses portes, à l’entrée de Bègles, sortie n°20 de la rocade Bordelaise, sur la zone de Hourcade tout près de la SERNAM. »

Un budget total de 4 M€ environ, pour un outil qui se veut exemplaire tant sur le plan environnemental (récupération d’énergie des groupes froid, limitation des émissions de CO2, diminution de la puissance de consommation électrique…), qu’au niveau de son process bénéficiant des dernières technologies (contention optimisée et adaptable de façon automatisée au gabarit des différents types d’animaux dans les couloirs et dans les pièges d’abattage,  nouveau procédé d’anesthésie  instantanée et totale pour les ovins notamment, arracheurs de cuirs nouvelle génération, espacement des rails plus importants dans les chambres froides pour une meilleure ventilation des viandes etc…).

D’autre part l’outil sera doté, dès le départ, de caméras de vidéo-surveillance dans le hall d’abattage ainsi que dans les zones de déchargement et les stabulations (Ces images seront réservées aux services de contrôle de l’état et à la Direction du Groupe).

Mais également et ce sera un concept unique et des plus novateurs, l’abattoir des Eleveurs Girondins sera doté d’une chambre froide de maturation avec contrôle de température et d’hygrométrie. Cet équipement dédié à l’affinage des viandes permettra de réaliser, sur une partie des viandes, une maturation longue sur os (30 à 60 jours)  notamment sur les arrières de carcasses.

En matière de communication et de transparence, une salle de réception sera créée en mezzanine et surplombera le hall d’abattage permettant de présenter aux professionnels aux élus et autres publics dûment autorisés les conditions et principes d’abattage, en situation de fonctionnement, ou pas, selon le public reçu. Ce pourra également être un outil pour la formation aux métiers de la viande en partenariat avec les écoles.

Enfin il est important de souligner que ce  projet a évolué, beaucoup évolué, par rapport au projet initial qui ne prévoyait qu’un simple outil d’abattage… En effet  une salle de découpe associée à un Drive a depuis été adossée à l’abattoir.

Idéalement placé géographiquement et rapide d’accès, avec du parking « facile », les Eleveurs Girondins ne pouvaient passer à côté d’un outil de distribution qui permette aux professionnels comme  à la population de la Métropole Bordelaise de s’approvisionner en viandes de terroir, au détail ou en demi gros type « magasin d’usine ».

D’autre part, l’évolution de la façon de consommer des nouvelles générations a également conduit à pousser la réflexion plus loin en tenant compte de la progression importante de la consommation de viande  sous forme de steacks hachés.

Une opportunité et un débouché sur la Métropole Bordelaise que les Eleveurs Girondins ont voulu saisir, afin de sécuriser l’écoulement de leur production, alors qu’aucune unité de fabrication de steacks hachés n’existe sur le département de la Gironde.

Aujourd’hui le permis de construire modificatif a été obtenu, le plan de financement a été calé, les appels d’offres ont été réalisés et les marchés avec les entreprises ont été signés.

Les travaux de terrassement vont démarrer à la fin de l’été pour un début du gros œuvre en octobre et un bâtiment clos couvert à la fin de l’année en cours. Ainsi les aménagements intérieurs  et la mise en place du process démarreront en janvier pour un outil opérationnel et qui ouvrira ses portes à la fin du 1er semestre 2018.

L’Assemblée Générale s’est félicitée de tous ces aboutissements qui renforcent le positionnement du GEG « de la fourche à la Fourchette ».

Dans un contexte où les investissements réalisés et en cours sont relativement important, l’Expert- Comptable dans sa conclusion s’est voulu très rassurant : «…Le groupe GEG, constitué de la coopérative et de ses 4 filiales, présente une situation capitalistique solide. Cette bonne situation lui permet d’assurer sa pérennité et de mener à bien les projets de l’abattoir et de la boucherie de CREON… ». Une appréciation immédiatement confirmée par le Commissaire aux comptes.

A l’issue des différentes présentations et rapports, toutes les résolutions ont été votées à l’unanimité.

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Après le repas les coopérateurs et les différents participants ont été invités à visiter la Nouvelle  Boucherie de l’Entre Deux Mers située à 3 kms.

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Lire l’article de l’Avenir Aquitain du 21 juillet 2017

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